Les Chevaliers
du Beaujolais

 

C’est au début de l’année 1947 que plusieurs personnalités beaujolaises

de professions différentes se rencontrèrent avec l’ambition

de créer une entité dévouée à la cause du Beaujolais

 

Où tout à commencer

C’est au début de l’année 1947 que plusieurs personnalités beaujolaises de professions différentes se rencontrèrent avec l’ambition de créer une entité dévouée à la cause du Beaujolais, de son vin, de ses sites, de son patrimoine et bien sûr de ses vignerons. Deux groupes, l’un localisé dans le sud à Denicé et qui se dénommait «Les Chevaliers du Beaujolais » et l’autre à St-Georges de Reneins sous le nom de « Les Compagnons du Cuvier » se réunirent donc le 22 janvier 1947 au Château de l’Eclair, à Liergues, pour concrétiser ce projet. Le premier effet fut le choix de la dénomination qui devint « Ordre des Compagnons du Beaujolais », ordre plutôt que confrérie car se rapprochant des Compagnons du Tour de France du Moyen-Age et se différenciant ainsi des confréries bachiques déjà existantes.
Mais c’est en juin 48 que les choses s’organisèrent avec un quatuor constitué d’un imprimeur, Jean Guillermet, un propriétaire récoltant à Brouilly, Claude Geoffray,

un négociant, Léon Foillard et un « intellectuel » Doyen de Faculté des Lettres, Joseph Descroix. Ils étaient soutenus par Justin Godart, ancien maire de Lyon, député, sénateur, créateur de la Ligue contre le Cancer, ministre de la Santé, et aussi par Edouard Herriot ancien Président du Conseil. Il disait : « Ne cherchez pas le paradis terrestre, il est en Beaujolais. Et ce n’est pas une pomme qui a trompé Eve, mais une grappe de raisin. Combien je la comprends ! ».
L’association ainsi créée fut déclarée à Villefranche le 28 juin 1948. Très rapidement en 1949 un « Devoir » fut créé à Paris, puis plus tard d’autres dans le monde entier ; il en existe 30 actuellement, en France, en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique du Nord.
L’achat en 1963 d’une propriété avec un magnifique cuvage, le Cuvage de Lacenas, doté de deux pressoirs antiques, y a définitivement ancré les Compagnons du Beaujolais au sein de leur Patrie Beaujolaise.

Paris ~ 1949

Quelques expatriés du Beaujolais à Paris se réunissent autour d’une bonne table, celle « d’ Anne de Beaujeu », rue Saint-Marc, dont Marcel Trompier natif de Villié-Morgon est propriétaire. C’est le député du Rhône Lucien Degouttes qui a provoqué cette assemblée, lui-même mandaté par Edouard Herriot alors Président du Conseil et 

Maire de Lyon pour créer à Paris une Ambassade de l’Ordre des Compagnons du Beaujolais récemment créé à Villefranche. La proposition provoque l’enthousiasme des participants. Le Devoir Parisien voit le jour. Louis Baloffet, de Fleurie, en accepte la Présidence et devient son 1er Prévôt.

Paris – 2019

L’équipe actuelle des Maîtres Compagnons parisiens dirigée par son Prévôt Patrick Barzic, réunit son conseil autour d’une bonne table, à tour de rôle dans l’un des nombreux et excellents bistrots Beaujolais de Paris ou de sa proche couronne. Cette équipe est composée « d’anciens » et de « nouveaux », ce qui permet à la fois de maintenir les traditions et de bénéficier d’idées nouvelles.

Côté traditions, nous organisons chaque année 3 à 4 chapitres, ainsi que des actions visant à mettre en valeurles vignerons, le vignoble et la Région du Beaujolais. Concernant les idées nouvelles, sur le terrain, nous animons des marchés alimentaires découverts aux côtés des commerçants ambulants, un peu comme nous le faisons depuis longtemps sur le marché international de Rungis.

Paris – entre 1949 et 2019

Entre ces deux dates, de nombreuses équipes de Maîtres Compagnons ont toujours été au service du Beaujolais, sous la houlette de Prévôts successifs :

– Louis Baloffet de 1949 à1976
– Jean-Pierre Benoît de 1976 à 1991
– Jean-Pierre Portier de 1991 à 2006

– Jean-Jacques Tachoire de 2006 à 2011
– Jean-Alain Moreaux de 2011 à 2015
– Patrick Barzic depuis 2015 (qui était Vice-Prévôt et trésorier depuis 2011)

En mai 2019, 2 jours de fête à Paris (500 personnes) pour fêter les 70 ans du Devoir Parisien.

Les crus du Beaujolais

Brouilly
Chénas

Chiroubles
Côte de Brouilly

Fleurie
Juliénas

Morgon
Moulin-à-Vent

Régnié
Saint-Amour